Je me suis lancé un défi

Tout cela a commencé un jour où je me décide à faire le ménage de mes articles d’art.

Mon étagère remplie de pinceaux, d’encre, d’acrylique, de médium de toutes sortes, des crayons, des pastels secs et gras et bien d’autres passeront au peigne fin. Mon objectif : Faire de la place, voir clair, car lorsque c’est embourbé, je ne peux pas m’adonner à l’art et je remets à plus tard. Pourtant mon besoin de créer m’habite toujours.

Je le reconnais, j’ai tendance à accumuler parce que chaque objet m’inspire pour éventuellement le transformer.

Beaucoup de choses que je garde, au cas où, un jour peut être, maintenant iront à la poubelle, au recyclage ou seront donnés à la Ruche d’Art.

Des rouleaux de papier

Puis, des rouleaux de papier sur lesquels j’avais, il y a plusieurs années, peint à la gouache de manière exploratoire. Le résultat est fabuleux au niveau des couleurs mais rien de convainquant comme produit fini. Ça! J’étais incapable de les jeter. Il fallait pourtant que je fasse de la place. À quoi bon garder ces rouleaux entassés au fond de l’armoire. Mais les couleurs sont si belles !

Collage

 Alors me viens l’idée de les utiliser en petits morceaux découpés ou déchirés. Oui mais quoi ? J’avais commencé, quelques semaines auparavant, des dessins de mode, pour m’amuser. Comme autodidacte j’aime explorer. Je n’avais jamais dessiné à la manière des designers de mode. C’est là que mon défi est apparu.

Du collage aux tableaux

Faire d’abord 3 collages, puis 3 tableaux, inspirés de dessins de stylistes, que je vais oser présenter à ma prochaine exposition. Deux mois pour aller jusqu’au bout de ce qui a commencé par un dessin exploratoire et finira par 3 tableaux exposés pendant trois semaines dans une galerie de mon quartier.

Début du processus

Des fois on est en panne d’inspiration. Comme un temps d’incubation. Pendant que je suis dans cette période, je m’adonne à des choses simples, amusantes. J’ai donc commencé des dessins très ‘’basic’’ à la manière de dessin de mode. Des grands corps et du style. Lorsqu’on dessine le corps humain, les proportions sont environ 7 et demi ou 8 fois la hauteur de la tête. Pour le dessin de mode ça va jusqu’à 9 fois la hauteur d’une tête. Cela permet d’inventer des personnages et de laisser sortir son imagination.

Quelques étapes 

Après plusieurs dessins de ces grand corps, je deviens un peu plus à l’aise. Je suis prête à les habiller de mon imaginaire. J’ajoute, au crayon mine, des robes, des jupes et des pantalons. Pourquoi pas, un petit sac à main. Puis des bottillons. Ensuite, je poursuis mon exploration avec de l’aquarelle. Les personnages, les grands mannequins et leurs vêtements se colorent. Des ambiances commencent à émerger.

 

Vêtements de papier

Sur trois grandes feuilles, je dessine trois modèles. Je vais les habiller de mes retailles de papier gouaché. Mes fameux rouleaux de papier seront récupérés.

Mes nouveaux personnages porteront leurs magnifiques couleurs. Je souris à l’idée de donner une seconde vie à mes gouaches.

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