Modèle Vivant

D’esthéticienne à modèle vivant

 On me demande souvent comment je suis devenue modèle vivant.

Tout a fait par hasard ! J’ai toujours aimé les arts, toute les formes d’art.  Bien que je pratiquais mon métier d’esthéticienne, je m’intéressais, particulièrement, à la peinture. Je comprenais qu’il serait favorable d’explorer le dessin, pour alimenter ma peinture. Je découvre, un petit atelier de modèle vivant, rue Mont-Royal, où j’allais dessiner à l’occasion. C’était un atelier libre, c’est à dire pas de professeur ou d’animateur mais des modèles différents chaque semaine. Nous étions libre aussi de dessiner ou de peindre avec le médium de son choix. Ce qui me permettait d’explorer à mon rythme.

Sortir de sa zone de confort

 Puis un jour le modèle ne se présente pas. Nous étions tous déçu de ne pas pouvoir dessiner. Soudainement, quelqu’un du groupe me demande si je voulais faire le modèle. Oh ! Mais j’ai jamais fais ça !! Je n’avais même jamais pensé que je pouvais faire le modèle. Après quelques minutes de discussion avec le groupe qui était d’accord et une bonne grande respiration profonde, je me suis lancé. Cela a été d’abord une belle opportunité pour sortir de ma zone de confort.

Découvrir ses capacités

 Étonnamment, j’avais de l’aisance à poser et une certaine créativité dans mes poses. Mais c’est surtout les commentaires positifs des participants qui m’ont donné confiance. Je voyais aussi leurs dessins dont les résultats étaient très intéressants. Comme je vous disais, je n’avais jamais eu l’idée d’être modèle ou même d’essayer de le faire. Surprise d’aimer cela, surprise de ma capacité à le faire. J’ai eu envi de continuer. Bien sûr que j’éprouvais de la gêne, des doutes et de la peur. Mais grâce à ma décision d’affronter cette peur et malgré le sentiment de maladresse, j’ai pu découvrir des capacités insoupçonnées.

Suivre le courant

Comme je voyais un certain potentiel en moi en dans cet univers, j’offre donc mes services à un autre atelier. L’artiste en charge me réserve quelques séances. Satisfaite, elle me recommande auprès de d’autres. Je décide de suivre le courant. Parmi les participants des ateliers libres, des artistes, des peintres et des professeurs en art me demandent à leurs tours de poser pour eux. En suivant le courant, j’apprenais un nouveau métier, celui de modèle vivant.

À l’aise avec son corps

Bien que mon métier d’esthéticienne me passionne toujours, rien ne m’empêche de combiner les deux. D’ailleurs c’est en parti grâce à cette formation en esthétique que je suis à l’aise avec le corps, les corps et mon corps. Je ne parle pas ici juste de beauté plastique, mais de respect du corps et de sa valeur. Car nous étudions, entre autres, la physiologie et les fonctions du corps humain. L’anatomie, la biologie, le système nerveux, lymphatique, musculaire, l’appareil respiratoire, circulatoire, et bien sûr tégumentaire. C’est tout ça qui habite nos corps et qui habite mon corps quand je pose.

Étude du corps humain

Les gens qui dessinent le modèle vivant font certainement l’apprentissage du dessin mais aussi, par la force des choses, l’étude du corps humain. En dessinant, ils observent l’appareil squelettique, les muscles, les tonalités de la peau, les proportions. Puis associé à cela, un sujet vivant. Ça respire un modèle, ça dégage une certaine énergie, une attitude, un état d’âme et un vécu. Un être humain quoi! En posant, je ressens mon corps, je le comprends d’avantage. De l’esthétique au modèle vivant je poursuis mes études du corps humain. 😉

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